, Guerlesquin, Petite Cité de Caractère de bretagne

 , Guerlesquin,

Petite Cité de Caractère de bretagne.

Commune du Parc Naturel Régional d'Armorique,

terre des chevaliers et des bardes.

 Guerlesquin est le seul exemple de ville-place associant les trois éléments du pouvoir urbain d’Ancien Régime : les halles, la prison et l’église. Autour, trois places et "deux longs rubans de pierre" formés de belles demeures architecturent la petite cité de caractère. 

 La fontaine est sous le patronyme de Sainte-Barbe. Une statue la représentant orne la niche. Deux escaliers latéraux permettent de descendre jusqu'au bassin. L'eau ne semble pas receler de propriétés particulières. Cette Sainte née au bord de la mer de Marmara est invoquée pour se protéger de la foudre, elle est aussi la Sainte Patronne des soldats du feu.

 Construites à l'emplacement de la cohue qui remontait à 1525, les nouvelles halles adoptent un plan similaire, deux ailes supportées par des piliers. En 1876, leur état de conservation déplorable suscite de nombreuses plaintes. L'ancienne structure, qui s'écroule en 1879 à la suite du dégel, est rasée en 1880. Elle comportait quatre piliers peints en rouge surmontés des armes des Rohan. Au premier étage se trouvait l'auditoire de la juridiction de Guerlesquin, transformé en école en 1853. L'aile sud du nouveau bâtiment abrite la mairie depuis 1966. Les deux ailes servant d'école sont rasées dans les années 1970 et les halles actuelles sont entièrement rénovées à cette même époque.

 L’église primitive fut construite à la fin du XVème ou au début du XVIème siècle par l’atelier d’architecte Beaumanoir qui officiait dans le Trégor à cette époque. Menaçant ruines, démolie, ainsi que la chapelle Sainte Barbe et l'ossuaire attenant, elle est remplacée en 1859 par un édifice plus spacieux de style néogothique pour lequel furent employées une partie des pierres ornementales d’origine.

Le portail occidental et le clocher qui le surmonte datent de 1520. Le clocher présente une chambre de cloche ajourée, entourée d’une galerie que surmontent un encorbellement et deux contreforts, et une tourelle d’escalier coiffée d’une courte flèche. Le reste de l’église a été rebâti en 1858-1859.

 jardin de plantes aromatiques et médicinales.